
Ça y est... la presse locale se réveille! Après avoir pendant des mois soutenu la version totalement surréaliste de la direction actuelle de l'Association pour la Sauvegarde et la Défense des Animaux de Montélimar, le Dauphiné Libéré réalise le 29 mars que l'ASDA a géré dans la plus parfaite illégalité ses assemblées générales et que les opposants dont on refusait d'analyser les arguments avaient raison. Et publie un article d'une demi-page dans lequel il enfonce des portes ouvertes qu'il voyait jusqu'alors blindées.
Une prise de conscience bien tardive
En effet, le 12 janvier dernier, notre confrère titrait encore "ADSA: les statuts sont bien validés" alors que depuis des mois, nos analyses étayées des documents officiels faisaient la démonstration du contraire. Une différence d'analyse qui a un nom: la déontologie. En oubliant de vérifier à la source et en privilégiant une version "officielle" elle-même dénuée de tout fondement, le bureau local Dauphiné Libéré pose une question cruciale: vaut-il mieux plaire aux gens en place ou informer objectivement? Et là où Montélimar News a choisi de déranger en privilégiant la liberté de blâmer, d'autres semblent avoir préféré les éloges flatteurs.
Des élus aux abonnés absents
Une question de déontologie que ne s'est visiblement pas posée le vice-président de l'Agglo Yves Courbis, délégué pour une mission de conciliation qui ne lui aura pas fait soulever un sourcil. L'argent de 186 adhérents refusé par la Présidente actuelle? Des AG à sens unique? Pas grave, le contribuable paiera à travers une subvention...
La politique nationale se place depuis plusieurs mois sous une bannière vengeresse à laquelle certains ont donné un nom: le dégagisme. Dehors les conflits d'intérêt, ras le bol des petits arrangements, finies les rentes de situation. Un bien pour un mal qui n'a pas encore touché Montélimar, mais pour combien de temps encore? Le temps que la presse assume avec courage son droit de critique. On attend encore...
Christian
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