Le service communication de la ville de Montélimar vit dans le confinement, crise sanitaire oblige. Une situation qui n’est pas de tout confort et peut conduire à des pétages de plombs (pardon, des burn-out). On n’est pas sûr que son responsable (pardon, son Community Manager) ait gardé le contrôle. En tous cas, en ce moment, la crise et ses conséquences pour la ville, il n’a pas l’air d’en avoir grand-chose à…
Après son centre-ville fantôme, ses pistes cyclables tronçonnées et sa friche commerciale du nord, Montélimar a de nouveau eu les honneurs de la télévision nationale cette semaine. Motif: un micro évènement, avec une histoire d’emoticones (pardon, d’emojis) ayant débouché sur un pastiche de logo calqué sur celui d’un site de cul (pardon, pornographique). Avec à la manœuvre un Anthony Belin au bord de la crise de nerf (pardon, du breakdown). Tout ça aurait pu rester dans l’armoire des blagues de potaches imbibés si l’anecdote ne soulevait pas deux questions.
La première tourne autour de la référence utilisée: le site PornHub. Une plateforme de streaming qui diffuse gratuitement des contenus porno. Véritable catalogue des Trois Cuisses, le site en donne pour tous les goûts, du film des années 80 (pardon, vintage) aux comptines zoophiles en passant par les vidéos de pépère et mémère se filmant sur le canapé du salon avec Jean-Pierre Pernaut (pardon, Larry King) en arrière-plan. Référence culturelle de notre époque? Ça reste à prouver. Le site est en effet en accès libre (il suffit que votre gosse de 9 ans clique sur « j’ai plus de 18 ans » pour y avoir accès) et traine pas mal de casseroles toutes plus sales les unes que les autres: videos de mineurs, viols réels, vengeances d’amoureux éconduits qui balancent le petit clip filmé à la va-vite sur le parking de la disco... En 2009, le viol pendant 12 heures d’une jeune fille de 14 ans avait été diffusé massivement sur la plateforme ; l’une des vidéos totalisait plus de 400 000 vues.
Deuxième problème soulevé: comment peut-on imaginer, en pleine crise sanitaire, quand les hôpitaux sont sous tension maximum et que les besoins en bénévoles se multiplient, qu’un agent de la ville de Montélimar n’ait rien d’autre à faire pendant son temps de présence que ces blagues vaseuses? Où prend-il ses consignes? À qui rend-il des comptes sur son travail? Et ça nous amène à une autre question: où est son patron (pardon, son boss)? N’aurions-nous pas un maire fantôme, là où d’autres villes révèlent de véritables héros citoyens? Serait-il hermétique à ce point aux besoins de ses administrés? On sait bien que «ça» rend sourd, mais à ce point.
Christian
Lire aussi le billet de Patrice Lemitre ici : Montélimar : points de vente de couilles, heuu... de fruits et légumes :'-(
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Les commentaires

Depuis l'histoire de la fausse annonce du bon coin, mais bien avant, avec sa manière peu courtoise, narquoise et méprisante de répondre aux Montiliens qui interviennent parfois sur la page facebook de la ville pour exprimer un mécontentement ou un désaccord, cet individu, qui n'a aucun sens de l'intérêt général et qui oublie qui paie son salaire, vit dans l'impunité la plus totale au sein de la Mairie.
Et le responsable de cette impunité n'est autre que Franck Reynier.
Vivement que l'on en finisse avec cette crise et que ces gens quittent la Mairie au plus vite!