Une semaine après la publication de l'information dans les journaux locaux, la Ville ''découvre'' que les marcheurs ont réservé le Palais des congrès pour leur version locale du ''grand débat''. Et refuse la salle...
Mercredi 6 février, le comité local "En Marche" nous a envoyé un communiqué pour nous indiquer que le 26 février les marcheurs proposaient une réflexion sur les quatre grands thèmes du "grand débat" au Palais des congrès. Nous avons publié le lendemain, le Dauphiné Libéré également.
Jeudi 14 février, l'animateur du groupe local, Claude La Carbona, recevait un appel du chef de cabinet de Franck Reynier lui disant qu'il avait appris par voie de presse que le Palais des congrès était loué alors qu'aucun accord n'avait été donné par la Ville pour cette réservation. Et que par conséquent cette date ne serait pas retenue.
Pour Claude La Carbona, qui estime avoir effectué toutes les démarches de location dans les formes habituelles, il ne s'agit que d'obstruction de la part de Franck Reynier. Il est vrai que cela y ressemble fortement.
Les motifs du refus paraissent d'une part assez faibles : une autre date aurait été retenue pour le 3 mars à l'Espace Saint Martin. Et alors ? De vagues arguties techniques ou relevant de la sécurité sont également évoqués. Mais le fait est que le Palais des congrès était libre à la date prévue par les marcheurs.
Il faudrait aussi se demander pourquoi la Ville ne réagit qu'une semaine après la publication de l'information dans les médias. Notez au passage que déjà la seule affirmation selon laquelle on n'aurait eu connaissance de la réservation de la salle qu'à la lecture des journaux est en soi assez comique. Que les naïfs qui croient que le cabinet du maire n'a pas été prévenu dans l'heure de la démarche du comité local "En Marche" lèvent le doigt !
La vérité est que à Montélimar LREM se situe clairement dans l'opposition; et à l'opposition, Franck Reynier ne fait jamais de cadeau, n'épargne aucun embarras. Il y a quelques années il a annulé unilatéralement la réservation du Palais des congrès à l'OMRA à quelques jours d'un repas devant réunir 250 personnes âgées, après que le mari de la présidente de cette association, Marie-France Cornillet, ait critiqué la façon dont Franck Reynier avait imposé ses candidats pour les élections départementales. On se doute qu'il n'allait pas se gêner pour tenter de pourrir la vie des Marcheurs, à moins de 10 jours de la date prévue pour l'événement.
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