Maurice Sabarot, qui a annoncé récemment son intention de ne plus siéger à la Ville et à l'Agglo au sein de la majorité de Franck Reynier, a donné une décapante interview au Dauphiné Libéré.
L'élu y dénonce l'attitude clivante de Franck Reynier, à qui il reproche le départ de Ghislaine Savin, d'être incapable de discuter avec les gens, de "décider seul dans son coin" et de faire preuve d'autoritarisme, de ne pas être capable de s'entendre avec les investisseurs montiliens (Florence Suppo et Olivier Bussonnière par exemple)... Moyennant quoi Maurice Sabarot et les autres élus se trouvent confrontés "aux remontrances des gens".
Rien que l'on ne savait déjà, avec beaucoup d'autres Montiliens, mais c'est tout de même rassurant de voir enfin un membre de cette majorité le reconnaître ouvertement.
On aurait pu croire, comme l'avait affirmé avec légèreté Christian dans Montélimar News, que le fond du problème entre Maurice Sabarot et Franck Reynier venait de la "Maison de la danse", élément majeur du programme municipal de Franck Reynier. Mais ce n'est pas le cas. Cette hypothèque est d'ailleurs levée depuis plusieurs mois (voir Finalement, il y aura peut-être une maison de la danse à Montélimar).
Mais c'est surtout sur la question du centre-ville et de l'Envol que Maurice Sabarot semble en avoir gros sur le coeur. Selon ses propos rapportés par le DL, Maurice Sabarot mettrait en garde Franck Reynier depuis le début du mandat contre le fait que le centre-ville était en train de devenir une question centrale dans le coeur des Montiliens et qu'il fallait s'en occuper. Et là, cette incroyable confidence: "Il a laissé faire, puis il s'est fâché avec Fabrice Zangla (le président de 600 Commerces). Après ça, il a décidé de punir le centre-ville"...
Lors du Conseil communautaire de lundi dernier, les élus avaient à approuver le rapport annuel portant sur la concession de l'aménagement de la ZAC du plateau à la SODEC. Lorsque le rapporteur (Joel Duc) a demandé qui votait contre, le bras de Maurice Sabarot à littéralement fusé. C'est clair, il était pressé de dire "NON" pour la première fois!
Très intéressante interview donc, à lire dans le Dauphiné Libéré daté du 14 juin, édition de Montélimar et Drôme Provençale.
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Les commentaires

Ce qui m'étonne c'est que ce ne soit pas intervenu avant, il y a longtemps que ma conviction était faite sur le premier magistrat !!!!