Sophie Ramirez a exercé durant plus de 10 ans le métier de visiteuse médicale, dans les domaines de la gynécologie, de la gérontologie et de la psychiatrie. Dix années à fréquenter les professionnels de la santé, à accompagner les médecins dans la prise en charge de leur patients, à former les équipes soignantes et à participer à la création de réseaux de soins... Elle a finalement abandonné ce métier mais a conservé le goût de l’accompagnement thérapeutique. C'est pourquoi elle s'est formée à la sexologie auprès des meilleurs spécialistes Belges et Canadiens, les plus avancés dans ce domaine. Durant deux ans elle a suivi le cycle de formation des Dr François de Carufel et Pascal de Sutter, fondateurs de la Thérapie Sexofonctionnelle, dispensée à Paris. Plus récemment, elle a abordé la psychologie positive appliquée à la sexologie et à la thérapie de couple, en suivant la formation mise au point par Yvon Dallaire, et le Dr Iv Psalti.
Sophie Ramirez participera au Salon Santé & Bien-être
A présent diplômée Sophie Ramirez vient d'ouvrir son cabinet à Montélimar – plus exactement à Sauzet, où elle réside. Vous pouvez la contacter au 06.95.46.86.42. ou par l'entremise de sa page Facebook...
Mais vous pouvez aussi la rencontrer au Salon Santé & Bien-être de Montélimar, qui se déroulera tout le week-end au palais des Congrès (voir notre article à ce sujet). Elle y tiendra un stand où vous pourrez lui poser toutes les questions que vous souhaitez, découvrir comment se passe une consultation, pour quels motifs on peut être amené à consulter un Sexologue.. La thérapeute donnera une conférence samedi matin à 11h00 (Salle Provence), sur ce sujet et, en complément, vous proposera d'essayer gratuitement une mini-consultation de 15 minutes.
Un sexologue, à quoi ça sert ?
En attendant, une petite mise en appétit sera peut-être utile. D'une manière très générale un sexologue est un thérapeute multidisciplinaire spécialisé dans les problèmes liés à la sexualité. Chez les hommes, les troubles de l'érection et de l'éjaculation sont les plus courants. Chez la femme, c'est la baisse du désir sexuel. Or, si ces troubles ont parfois des origines organiques et doivent être pris en charge par un médecin, beaucoup sont bénins et peuvent être résolus avec l'aide du sexologue.
En ce qui concerne Sophie Ramirez, sa formation implique une approche inspirée par la psychologie positive. Cela implique une thérapie brève axée sur des solutions simples et pragmatiques, loin des pratiques psychanalytiques.
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Les commentaires
Mais cher Patrice, on sait très explicitement à partir de Lacan que l'être de langage et aussi un être de symptômes ( c'est une ligature) et qu'en matière de névrose il n'y a pas vraiment le choix, à partir du moment où il y a modalité de refoulement, il y a névrose, le bémol est tout de même que la névrose dite normée permet de se débrouiller avec ses symptômes, en général on va voir du côté de la psychanalyse avec une névrose pathologique, là où les symptômes prennent le dessus.
Quant à la durée des analyses elle est en moyenne de 5 ans, on trouve effectivement des parcours de 10 ou 15 ans voire plus, en général il s'agit de soutenir le patient contre une névrose obsessionnelle par exemple....
La psychologie de l'école américaine ? Elle prend corps au début du siècle dernier avec l'arrivée de psychanalystes européens et en Europe les analyses se formatent encore sur l'idéal de la personne de l'analyste (bien sur on en est revenu), puis dérive ensuite sur une thérapie de l'efficacité, entendez par là que le symptôme est ciblé non comme un élément qui fait métonymie mais comme élément à éliminer.
Le résultat ? On le connait très bien en psychanalyse, le symptôme disparu rapidement va trouver un autre chemin pour ressurgir au bout de quelques années.
Bref, les deux démarches sont radicalement différentes, en psychanalyse, comme je le dis plus bas, il est question d'envisager l'émergence du sujet et de son désir, dans les thérapies dites courtes on tend à remettre en piste une personne pour qu'elle soit adaptée au contexte et à la demande extérieure.
Chacun choisit ce qu'il souhaite et pense bien et bon pour sa vie...
Et mauvaise nouvelle du jour : on ne guéri pas, ni en psychanalyse ni en thérapie courte, au mieux on apprend à y faire avec son symptôme.
En général quand on a compris ça, c'est que sa propre analyse est entrain de prendre fin...
Solo
La théorie freudienne est un moment très important dans l'évolution de la pensée philosophique et de la psychiatrie. Malheureusement elle a donné lieu à une pratique, la psychanalyse, qui est parfaitement ésotérique. Est-ce raisonnable d'ailleurs de "soigner" un même patient pendant 10 ou 15 ans à raison d'une ou deux séances par semaine? N'est-ce pas la preuve que ça ne marche pas ?
Je n'ai pas lu le bouquin d'Onfray. Mon avis négatif à ce sujet s'est formé au fil du temps, après avoir été d'ailleurs moi-même psychanalysé. Je me souviens avoir lu il y a peut-être 25 ans un article de science & vie dans lequel quelqu'un démontrait que la méthode psychanalytique ne guérissait jamais personne. Ma conviction n'a fait que se renforcer depuis.
Les psychanalystes fonctionnent comme des gourous. Ils ne se sentent jamais obligés de prouver quoi que ce soit des théories fumeuses qu'ils avancent. C'est une pseudo science et une religion basée sur la vérité révélée du grand prophète Freud, un homme du 19ième siècle.
Je préférerais qu'il y ait un bilan sérieux de la méthode, de façon a ce qu'on en extrait au moins ce qui pourrait fonctionner. Mais ce n'est jamais fait.
Les américains, qui sont plus pragmatiques, ont laissé tomber la psychanalyse depuis longtemps et nous ont apporté la psychologie positive, plus modeste mais moins chère et plus efficace. Certes elle n’apprend aux gens qu'à fonctionner avec leur névrose, pas de s'en débarrasser. Mais la psychanalyse ne fait pas mieux.
Un débat sur ce sujet serait très intéressant. Je retiens l'idée. On pourrait faire venir un conférencier...
Pour la page Facebook, merci du conseil mais je me suis rendu-compte de l'erreur ½ heure après avoir posté l'article et je l'ai corrigé immédiatement. Donc je pense que tu as du être parmi les premiers lecteurs...
Je ne sais pas qui a fait l'article mais s'il a des griefs contre la psychanalyse, qu'il fasse un article complet : on en débattra (Et j'espère qu'il aura lu autre chose que simplement le bouquin de Michel Onfray).
Au passage un petit conseil quand il s'agit de présenter un professionnel pour son activité : éviter de donner en référence son espace facebook personnel...
Et je ne vous dis pas, Solo, les méchancetés contre les psychanalystes, parsemées comme allant dans de soi dans le texte, que j'ai virées à la relecture!
A mon avis, il y a du ressentiment. Mais bon, je ne suis pas psychanalyste.
"Loin des pratiques psychanalytiques"
Quel rapport entre la discipline de cette personne et un éventuel rapprochement avec la psychanalyse ?
Personnellement je n'en vois aucun, tout symptôme en psychanalyse (sexuel aussi) est envisagé comme le début d'un travail qui consiste à faire advenir du sujet à l'être.
Le symptôme, dans les thérapies à court terme, se déplace quand il s'agit de le faire disparaitre rapidement...
Chacun suit la voie qu'il pense être bonne pour lui, inutile d'opposer les différentes formes de thérapies.