J’admire, et le mot est faible, la façon dont Franck Reynier mène avec notre argent les affaires de Montélimar et celles du Conseil communautaire. Je suis ébloui par son culot, excusez cette familiarité, qui restera dans l’histoire aussi phénoménal que les douze travaux d’Hercule.
Car il faut beaucoup d’indécence, et pas qu’un peu, après avoir conduit le projet d’un Palais des congrès qui a coûté le double des engagements financiers prévus ; après avoir réalisé une déviation qui aboutit en campagne parce que prévue pour un projet de zone commerciale au nord de la ville, si mal fagoté et si peu concerté qu’il a dû, malgré son entêtement, y renoncer. Je n’aurai pas la cruauté de faire le bilan de sa gestion despotique, de son mépris de l’opposition de quelque bord qu’elle soit, ainsi que de la congélation muette de sa majorité. Encore que celle-ci semble comprendre ces derniers temps que tenir un rôle de santon dans sa pastorale communale, cela finit par vous cataloguer comme un «ravi». D’où la tentation de certains d’être enrôlés dans le théâtre voisin. Oui, il est des gens capables de tenir n’importe quel rôle dans n’importe quelle troupe sous n’importe quel directeur. Vous-même, Monsieur le Maire, l’avez pratiqué cet exercice, non?
Et ne voilà-t-il pas que pour couronner son grand œuvre il tente de relancer l’ubuesque projet d’une gare TGV à seulement quelques kilomètres de Montélimar. Saurons-nous un jour quelle fée le visite pour avoir de telles idées ? Car à part renchérir le coût du terrain à bâtir autour de cette hypothétique gare, quel intérêt pour nous, contribuables, qui prenons ces trains à Montélimar d’aller les prendre plus loin ? Il envisage de nous endetter sur plus de cinquante ans au seul profit de Bouygues. Gelant ainsi financièrement la possibilité de tout autres travaux comme par exemple la réhabilitation du centre ville.
Cessez, Monsieur le Maire, je crois que vous n’avez plus la main. Les risées que j’entends dans les rues de notre ville, la rancœur que vous avez nourrie contre vous, enflent et montent jusqu’à Madame Alice Thourot, Députée de la circonscription, qui forte de vos égarements se tient coite et se nourrit de tout cela. D’autant que la «gauche» montilienne toute occupée de vos boniments en oublie presque de dénoncer cette «startupeuse» politique au service du rouleau compresseur social de la République en marche.
Alain Pertinent
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Les commentaires
Boun dioun que c'est méchant. Mais comme ça me semble malgré tout assez pertinent, j'ai du mal à m'inscrire en contre. Une autre fois peut-être.